Expo passée
Contes d'hiver
Exposition collective
Du 12 janvier au 23 février 2013

Rêves, Onirisme, petites histoires...

Avec : 
- Fantine Andrès 
- Benoît de Carpentier 
- Frédéric Deprun 
- Elisabeth Fréring 
- Olivier Lelong 
- Clément Montolio

La Galerie Bertrand Gillig organise une exposition collective dont le thème est le rêve, l’onirisme et les contes, un peu de d’élévation spirituelle et de légèreté face à un avenir qu’on nous prédit sombre en ce début d’année 2013. Pourquoi ne pas laisser libre cours à notre part enfantine, nos caprices et à nos envies de rêves , même si à vrai dire l’innocence dans l’art n’est pas une des vertus premières.

La Galerie a rassemblé six artistes, dont trois nouveaux venus sur ses cimaises : le Lyonnais Frédéric Deprun qui déroule un monde singulier, peuplé de petits soldats, de poupées ou de voitures à pédales dans l’esprit d’une peinture hyper-réaliste où le reflet est de mise ; Benoît de Carpentier, photographe installé dans le nord de l’Alsace qui présentera deux grandes photographies panoramiques d’un cheval énigmatique et Fantine Andrès, récemment lauréate du Prix des Arts du Rotary qui dessine à la mine de plomb des scènes composées d’objets trouvés, de matières, de cheveux, d’oiseaux comme si ces derniers avaient été sauvés d’un étrange cataclysme…

Les autres artistes présentés sont le Lyonnais Clément Montolio avec ses aquarelles, Olivier Lelong, photographe strasbourgeois et Elisabeth Fréring qui présentera des aquarelles et des toiles faisant la part belle à l’univers du conte, sous la forme d’animaux et de créatures hybrides.

La galerie propose une exposition collective sur le thème des rêves, de l’onirisme et des contes, qui met en scène des peintures, des dessins, des aquarelles et des photographies de 6 artistes . Pourquoi ne pas laisser libre cours à notre part enfantine, nos caprices et à nos envies de rêves en ce début d’année 2013, que l’on nous prédit sombre ? Une tentative d’élévation spirituelle et un soupçon de légèreté face à un avenir pesant. Le propos n’est pourtant pas de célébrer la joie, que l’on verrait probablement plus au printemps ou en été, dans d’autres contes (à la Rohmer, peut-être), mais de se plonger dans l’inconscient des artistes, probablement désillusionnés, mais toujours imaginatifs. La Galerie a rassemblé six artistes, dont trois nouveaux venus sur ses cimaises :

-  Fantine Andrès, récemment lauréate du Prix des Arts du Rotary, dessine à la mine de plomb des scènes composées d’objets trouvés, de matières, de cheveux, d’oiseaux comme si ces derniers avaient été sauvés d’un étrange cataclysme… Elle présentera également une nouvelle série de dessins de « petites culottes », natures mortes ou vanités contemporaines…

-  Benoît de Carpentier, photographe installé dans le nord de l’Alsace qui s’était fait discret ces dernières années, présentera deux grandes photographies panoramiques d’un cheval très énigmatique. Elles sont traitées sous la forme de polyptique et perturbent la perception de l’espace. Sur l’une d’elle, la perspective du paysage prend la forme d’un entonnoir avec deux horizons obliques, tandis que l’on s’interroge sur l’attitude du cheval. Est-il en train d’écouter la terre, sa tête posée dans l’herbe, dort-il ? Et dans ses rêves s’imagine-t-il en train de glisser dans les entrailles de la terre ?

-  le Lyonnais Frédéric Deprun imagine un monde singulier, peuplé de petits soldats, de poupées ou de voitures à pédales dans un esprit de peinture hyper-réaliste où le reflet est de mise. L’eau sert de miroir, la vitre est embuée ou bien agit-elle comme une loupe ? L’artiste construit des images où l’on distingue à travers le reflet quelque chose de troublé, mais réellement présent, car jamais bien loin de la surface.

Les trois autres artistes présentés sont : 
-  Elisabeth Fréring, qui réalise des aquarelles et des toiles faisant la part belle à l’univers du conte, sous la forme d’animaux et d’êtres hybrides. Son travail est centré sur la notion de désir et de l’attirance pour ce qui fait peur et ce qui est interdit. La recherche du plaisir, cette oscillation entre bien-être et douleur, est illustrée par la force mêlée de douceur des créatures qu’elle convoque dans ses oeuvres.

-  le Lyonnais Clément Montolio établit une constitution progressive par recouvrements successifs de formes qui évoluent d’une séance à l’autre. Ses gouaches et aquarelles jouent sur la notion de camouflage, avec des visages qui s’enchevêtrent dans des branches, des végétaux et des souches d’arbres. Dans d’autres, des personnages se confondent dans leur environnement, créant des scènes très oniriques.

-  Olivier Lelong, photographe strasbourgeois, récemment exposé à St-Art par la galerie en novembre dernier, déroule un travail très posé, une photographie plastique parfois inquiétante, souvent violente dans laquelle les femmes jouent de leur corps et de leurs fantasmes. Il présentera des clichés issus de sa série des « Ophélie », en référence au mythe Shakespearien et aux peintres préraphaélites, de sa série des « Thanatonautes », ainsi qu’une nouvelle œuvre intitulée « Polarités inconscientes ».