Past exhibition
Patrick Bastardoz - nouvelles séries
2 mars - 24 mars

La galerie présente une exposition des nouvelles peintures de Patrick Bastardoz, artiste installé à Strasbourg et que la galerie représente depuis plus de 10 ans.

 

Le peintre connu pour sa série des tours de Babel, commencée en 2012, et ses peintures de chantiers et de friches a entrepris un exercice sur des intérieurs de musées tels le musée Gustave Moreau, le musée d’Orsay et le musée du Petit Palais à Paris. Il nous présentera de nouvelles peintures sur ce dernier sujet, des toiles sur un atelier de facteur d’orgues en rénovation ainsi que des toiles ayant pour thème le « 36 quai des Orfèvres », lieu mythique à Paris qui a vu défiler les plus grands policiers et les plus célèbres criminels.

Ouvert du jeudi au samedi de 14h à 19h au 11 rue Oberlin à Strasbourg ou sur RDV.

Ouvert exceptionnellement le dimanche 3 mars et 24 mars 

Article de Françoise Urban-Menninger pour Hebdoscope d'Avril 2019

"Patrick Bastardoz présente actuellement ses nouvelles séries à la Galerie Bertrand Gillig à Strasbourg"

La galerie propose une nouvelle exposition des oeuvres récentes de Patrick Bastardoz. L’artiste, connu pour ses peintures de chantiers et de friches, aborde de nouveaux thèmes en peignant des lieux aussi mythiques que le « 36 Quai des Orfèvres » ou en appréhendant pour la première fois le corps féminin dénudé.

Patrick Bastardoz prend des photographies des lieux qui l’inspirent, il les recadre en générant ainsi des compositions toutes personnelles qu’il restitue sur ses toiles.

C’est ainsi que dans la série que l’on peut découvrir chez Bertrand Gillig, on reconnaît non seulement des chantiers en construction mais également une salle du musée d’Orsay, l’Opéra ou l’Odyssée à Strasbourg, voire l’escalier du musée Jean-Jacques Henner à Paris peint comme s’il était saisi sur le vif ou à la dérobée.

On fait aussitôt le lien avec ce dernier peintre en admirant deux nus de femmes aux cheveux roux, thème de prédilection de Jean-Jacques Henner. Ces deux nus témoignent de l’exploration permanente de Patrick Bastardoz de l’histoire de la peinture à travers ses propres œuvres.

Indéniablement, derrière le visible, la quête permanente de la lumière n’est autre que cette transcendance par définition inatteignable qui se confond avec le chemin que poursuit l’artiste.

Les cadres chinés dans les brocantes par Patrick Bastardoz font partie intégrante des tableaux, ils subliment les œuvres leur conférant leur intemporalité dans des écrins de choix sculptés, peints ou dorés. Il en est ainsi pour les lustres en cristal du musée d’Orsay qui diffusent une lumière irréelle baignée d’or qui se réverbère dans un miroir pour faire chanter la toile.

A dater du 23 mars et jusqu’au 28 juillet, l’ancienne Coopérative des Bouchers, aujourd’hui Halles du SCILT accueillera le travail de Patrick Bastardoz qui dialoguera avec celui de Félix Wysocky connu dans le street-art sous le pseudonyme d’Apaiz et qui a peint clandestinement sur l’ancienne friche de France Télécom.

Intitulée REGARDS DE VI(LL)E, cette  rencontre inédite dans un lieu d’exception sera très certainement l’un des événements artistiques majeurs et incontournables de ces prochaines semaines.

 

Françoise Urban-Menninger